Loi Duflot

La nouvelle loi qui permet à un résident fiscal Français de réaliser des réduction d’impôt sur un investissement locatif est encadré par quelques contraintes dont le plafond du mètre carré au dessus duquel on ne déduit plus rien: 5500 €/m² de surface habitable et le plafond d’investissement 300 000 €.
Prenons l’exemple d’un produit bien situé dans les Alpes-Maritimes (que nous commercialisons par exemple) à moins de 300.000 €, entre 5.800 €/m² et 6.700 € /m² HABITABLE; pour des loyers allant de 14.72 €/m² pour les studios à 12.27 €/ m² pour les T3, soit un lot à 270.000 € à Menton, 5.789 €/m², un 2 pièces de 46.64 m² habitable, le loyer serait de 630 €/mois hors charge; ce qui semble correspondre au marché; donc pas vraiment de perte de rentabilité. Sur 25 ans le client remboursera 1.500 € (assurances incluses) en empruntant la totalité hors frais d’acquisition.
Il fera une économie d’impôt de 5.400 e /an, soit 450 € /mois.
Ainsi il lui restera à charge (outre l’investissement des frais notarié et annexes, environ 10.000 €),
1.500 d’emprunt – (630 loyer+450 économie d’impôt) = 420 € à la charge de l’investisseur (+ charges et impôts propriétaires), soit environ 500 €/ mois. Ce qui somme toute reste raisonnable car pour 500 €/mois investit pendant 25 ans (quand l’économie d’impôt aura disparu, la hausse des loyers l’aura compensé), l’investisseur disposera un bien qui vaudra au moins la même somme en euro constant et dont la rente sera probablement équivalente à un smig.
En 25 ans il aura dépensé 160.000 € (hors travaux exceptionnels) pour un produit qui en vaut le double tout de suite.