Le Bal de la Rose

Sous la présidence de leurs altesses, le Prince et la Princesse de Monaco et de son Altesse la Princesse de Hanovre, le bal traditionnel de la Rose, qui recueille des fonds pour la Fondation de la Princesse Grace, s’est déroulé à la salle des Etoiles au Sporting de Monte-Carlo le 23 mars.
Le Bal « la belle et le pop », un jeu de mots sur la Belle Epoque, fut superbement orchestré par l’indispensable Karl Lagerfeld à la demande de son Altesse la Princesse de Hanovre qui demanda au styliste talentueux de la maison Chanel d’imaginer un « Bal de la Rose » évoquant les 150 ans d’existence des Bains de Mer (la société qui possède et gère le Casino, l’Opéra et l’Hôtel de Paris). L’idée poussa Karl Lagerfeld à développer le thème du divertissement, un contraste spectaculaire entre, d’abord le bal dans un style 1900 Belle Epoque et ensuite, au cours de la deuxième partie de soirée, un esprit Pop.
La portion « Belle Epoque » fut animée par le Concert Philarmonique de Prague, avec aujourd’hui pas moins de 150 artistes, 100 d’entre eux étant des membres permanents. Cet ensemble de renommée internationale, l’orchestre privé le plus important d’Europe, joua sous la direction du chef d’orchestre Jérôme Kuhn, un lauréat du conservatoire de Lausanne.
Le segment « pop » mit en avant trois artistes : Rita Ora, dont le premier album, Ora, est déjà disque de platine au Royaume-Uni et un best-seller en France. Rita Ora est une incroyable bête de scène, une réputation qu’elle justifie au cours de tous les festivals anglais les plus importants. Theophilius London était le second artiste de la version « pop » du bal. Après avoir passé deux ans à voyager à travers le monde, en faisant salle comble dans tous les pays où il chantait, cet artiste Américain, originaire de Trinidad et élevé à Brooklyn, a gagné son statut de star internationale dans un genre musical unique mêlant plusieurs styles de musique et costumes de scène originaux.
Pour clore la partie « pop » de cette soirée « très glamour », la Société des Bains de Mer avait invité, avec Karl Lagerfeld, la DJ Caroline de Maigret qui, après des études en littérature contemporaine à la Sorbonne, s’est installée à New York pour y travailler comme mannequin. Là, elle a travaillé avec plusieurs des photographes de mode les plus célèbres comme Steven Meisel, Peter Lindbergh et Mario Testino. De retour à Paris en 2005, elle a lancé son propre label rock avec son compagnon Yarol Poupaud. Ils ont été nominés par l’académie des Césars, pour la meilleure musique de film de l’année , et là, Karl Lagerfeld la fit remonter sur scène.
Il est impossible d’évoquer le Bal Rose de Monte-Carlo sans mentionner sa célèbre Tombola présentée par le talentueux Stéphane Bern. Il était accompagné pour cet événement très spécial par le top-modèle Cara Delevigne.
Dessins copyright de Karl Lagerfeld, photos SBM/Broadcastmedia Classe 21.
Under the chairmanship of TT.SS.HH. the Prince and the Princess of Monaco and of H.S.H. the Princess of Hanover the traditional Rose Ball that raises funds for the Princess Grace Foundation took place in the Salle des Étoiles at the Sporting Monte-Carlo on March 23rd.
The « Belle et Pop » ball – a wordplay on the « Belle Époque » era – was superbly orchestrated by the indispensable Karl Lagerfeld at the request of H.S.H. the Princess of Hanover who asked the talented Maison de Chanel’s designer to imagine a « Bal de la Rose » evoking the 150 years of existence of the Société des Bains de Mer (the company that owns and manages the Casino, the Opéra and the Hôtel de Paris). That idea led Karl Lagerfeld to develop the theme of the entertainment, a spectacular contrast between, first, the ball in the style of the 1900 Belle Époque and, then, in the second part of the evening, a Pop spirit.
The « Belle Époque » portion was enlivened by the Prague Concert Philharmonic, counting today no less than one hundred and fifty artists, one hundred of them being permanent members. This internationally acclaimed ensemble, the largest European private orchestra, performed under the baton of conductor Jérôme Kuhn, a laureate of the Lausanne conservatory.
The « pop » segment of the gala highlighted three artists: Rita Ora, whose first album, Ora, has gained Platinum status in the U.K. and is now a best-seller in the country. Rita Ora is an incredible stage performer, a reputation she is living up to at each major English music festival. Theophilus London was the second artist of the « Pop » version of the ball. After spending the last two years traveling all over the world, with packed houses everywhere he performed, this Trinidadian-born American artist, raised in Brooklyn, has gained international status with his unique musical genre drawing from a wide range of styles as well as with his original outfits. To close the « Pop » part of this glamorous soirée, the Société des Bains de Mer had invited to join, with Karl Lagerfeld, DJ Caroline de Maigret, who, after studies in contemporary literature at the Paris Sorbonne, settled in New York to work as a model. There she worked with some of the best-known fashion photographers such as Steven Meisel, Peter Lindbergh and Mario Testino. Back in Paris in 2005, she launched her own rock music label with her companion Yarol Poupaud. They were nominated by the César Academy for best soundtrack of the year in 2011, at the time Karl Lagerfeld brought her back to the stage.
It is impossible to evoke the Monte-Carlo Rose Ball without mentioning its prestigious raffle led by talented Stéphane Bern. He was accompanied for this special event by the top model Cara Delevigne.
Copyright drawings Karl Lagerfeld, photos SBM/Broadcastmedia Classe21